Les prochaines retraites:


  • Retraite pour prêtres

du lundi 8 avril à 17:00 au vendredi 12 avril 2024 à 17:00

au Couvent Saint-Thomas d’Aquin, à Chémeré-le-Roi (53)

120 €


  • Retraite pour hommes et femmes (à partir de 18 ans).

du lundi 22 avril à 14:00 au vendredi 26 avril 2024 à 17:00

à l'Abbaye Saint-Michel de Frigolet (13)

255 € (plein tarif)
195 € (tarif réduit : étudiants, chômeurs et toute autre personne en difficulté)

INSCRIPTIONS CLOSES


  • Retraite pour hommes et femmes (à partir de 18 ans).

du lundi 15 juillet 2024 à 17:00 au vendredi 19 juillet 2024 à 17:00

à Notre-Dame du Chêne, près de Sablé-sur-Sarthe (72)

232 € (plein tarif)
155 € (tarif réduit : étudiants, chômeurs et toute autre personne en difficulté)


  • Retraite pour hommes et femmes (à partir de 18 ans).

du mardi 6 août 2024 à 17:00 au samedi 10 août 2024 à 17:00

chez les Sœurs Adoratrices du Christ-Roi à Les Côtes, CH- 2340, Le Noirmont (Suisse)

200 € (plein tarif) 150 € (tarif réduit)


  • Retraite pour hommes seulement

du lundi 26 août 2024 17:00 au vendredi 30 août 2024 17:00

au Couvent Saint-Thomas d’Aquin, à Chémeré-le-Roi (53)

190 € (plein tarif)
130 € (tarif réduit : étudiants, chômeurs et toute autre personne en difficulté)



« Allez donc faire une Retraite du Rosaire, m'avait recommandé mon curé. Une Retraite du Rosaire ? Dans mon imaginaire, ça sonnait comme une sorte de thé de vieilles dames, un papotage paisible sur les mérites comparés du manteau bleu ciel et du voile rose bonbon de la Sainte Vierge. J'y allai quand même. Et je découvris tout autre chose… »*

Ce que ce retraitant a découvert, c’est pour notre communauté un peu ce que sont les Exercices de saint Ignace pour les Jésuites. Car la Retraite du Rosaire puise son intuition fondamentale au cœur de notre vocation dominicaine. Pour saint Dominique, le Rosaire est davantage qu’une méthode de prière : il est un formidable outil d’apostolat et d’éducation des âmes. Par une inspiration reçue de la Mère de Dieu, saint Dominique se servait d’une prédication populaire autour des mystères du Rosaire, entrecoupée de Pater Noster et d’Ave Maria, pour ramener les âmes au Christ.

Dans ce sillon creusé par notre bienheureux père saint Dominique, la Retraite du Rosaire s’appuie sur trois idées-force :

1° Le Rosaire est « un mystérieux abrégé de toute la doctrine de l’Évangile et de toute la théologie chrétienne. » (Bossuet) : Toutes les vérités de notre foi, et par conséquent tout ce que nous devons savoir pour mener notre vie spirituelle, est contenu dans les mystères du Rosaire. Les mystères joyeux nous livrent le dogme de la sainte Trinité et de l’Incarnation ; les mystères lumineux, nous enseignent les Béatitudes, l’institution des sacrements (baptême, mariage, Eucharistie) et l’importance de la prière ; les mystères douloureux nous font comprendre la gravité du péché et nous montrent l’œuvre de la rédemption ; les mystères glorieux nous ouvrent la grande perspective du Ciel et de l’au-delà.

2° « Le moyen le plus sûr d’allumer le feu de l’amour dans le cœur des fidèles, c’est de leur expliquer l’Evangile » (le saint curé d’Ars). Durant la retraite du Rosaire, les deux prédicateurs expliquent un par un et de manière approfondie les mystères du Rosaire qui contiennent toute la sève de l’Évangile. En contemplant le Christ qui, de la crèche à la Croix, « nous a aimé et s’est livré pour nous » (cf. Ga 2,20), les retraitants peuvent raviver leur confiance en l’Amour miséricordieux et s’engager à répondre à cet amour par une vie chrétienne fervente.

3° « C’est par la Très Sainte Vierge Marie que Jésus-Christ est venu dans le monde, et c’est aussi par elle qu’il doit régner dans le monde » (saint Louis-Marie Grignon de Montfort). La retraite du Rosaire se déroule dans une atmosphère résolument mariale. Marie prend les retraitants sous son manteau et proportionne par ses soins maternels la substantielle nourriture de cette retraite aux capacités de chacun. La retraite du Rosaire fait passer le dogme par les mains de Marie. Pour le comprendre, il faut l’avoir expérimenté !

* Témoignage de Serge de Béketch (1946-2007) journaliste et animateur à Radio Courtoisie.